Bienvenue à Biarritz, un petit bijou de la côte Atlantique ! Spot incontournable pour les surfeurs, ville inspirante pour les créatifs, écrin de verdure pour les amoureux de nature, cité festive et dynamique pour les gens branchés… en fait, Biarritz répond à toutes les attentes ! J’y ai passé 3 jours début octobre et je vous raconte !
J’ai posé par hasard mes valises près de la gare, dans le quartier des Docks et ça a été ma première belle surprise. Un peu perplexe le premier soir (les quartiers proches des gares, ça fait rarement rêver), mais j’ai vite compris qu’ici, c’était un monde à part.
C’est un quartier très accessible, proche de la gare et des lignes de bus. C’est un quartier résidentiel peuplé de maisons individuelles, mais il est vivant et dynamique, on y trouve absolument tout ce dont on a besoin : une boulangerie, une boucherie, un primeur, un poissonnier, un caviste, une fromagerie, mais aussi des bars, des restaurants, des banques… Bref, on se régale de produits frais et locaux !
Quel plaisir le soir, quand je rentrais tard, de pouvoir manger un encas délicieux à la Bière des Docks avant de regagner mon lit !
Allez, quittons les Docks car si on y reste trop longtemps, on va prendre des kilos !
Pour ma première journée à Biarritz, j’ai improvisé une escapade à pied jusqu’au Phare, qui offre un panorama impressionnant sur Biarritz, sur l’océan, mais aussi sur les plages landaises par beau temps ! J’ai longé la côte des Basques jusqu’à la Grande Plage, où j’ai déjeuné face à l’océan, au Bleu Café.
Puis j’ai déambulé au cœur de la nature, sur des petits chemins (peu fréquentés en ce début de mois d’octobre) qui offrent des points de vue merveilleux sur Biarritz et sur le Phare.
Une fois mon objectif atteint (le phare !) je me suis installée sur un banc avec mon ordinateur - « un chouette cadre pour travailler » comme me l’a si justement fait remarquer un couple de personnes âgées en passant devant moi ! - pour attendre le coucher du soleil. Je voulais voir le ciel s’embraser et Biarritz se teinter d’or. Des sportifs, des familles, des couples, des promeneurs solitaires… nous étions tous là, à attendre le spectacle magique du déclin du jour sur l’océan.
Ah Bayonne ! Ça faisait un moment déjà que j’avais repéré ses jolies ruelles sur des photographies. Je savais que j’aimerais cette ville, mais j’ignorais à quel point ! Dès mes premiers pas à la gare (elle est accessible en 15 minutes en train depuis Biarritz et il existe aussi des lignes de bus qui relient les deux villes rapidement), j’ai été charmée par ses petites rues piétonnes étroites et colorées, par ses maisons à colombages et ses volets en bois.
J’ai flâné dans la Librairie de la rue en pente (oui oui, la librairie s’appelle comme ça et elle est bien située dans une rue en pente, c’est du génie), j’ai déambulé dans les ruelles en suivant mon intuition, j’ai déjeuné dans un délicieux restaurant italien, le Piccole Cose, et j’ai dégusté une crêpe sur les quais en attendant l’heure dorée.
Bayonne est une ville voisine de Biarritz qui dévoile son propre charme - et quel charme ! Les amoureux d’architecture, de vieilles pierres, d’espaces verts et d’authenticité seront séduits par le charme historique et atypique de Bayonne !
Comment évoquer Biarritz sans parler du plus bel endroit pour admirer un coucher de soleil dans le coin ?! En effet, la plage de la côte des Basques, célèbre pour ses vagues qui attirent les surfeurs du monde entier, offre également l'un des meilleurs spectacles naturels : le coucher de soleil.
J’ai donc commandé un verre à la cabane Etxola Bibi et je me suis assise sur un banc pour observer une partie de pétanque. Quand la lumière a commencé à décliner, j’ai fait des allées et venues le long de l’Avenue Notre-Dame pour chercher le meilleur emplacement pour capturer le spectacle à venir.
Progressivement, un air moite et humide a remplacé la chaleur de ce début d’automne. L’atmosphère est devenue brumeuse, l’océan vaporeux, et le ciel s’est embrasé. Humilité. Poésie. Communion. Un verre à la main, nous étions tous là pour la même raison : nous émerveiller de ce que la nature a de plus beau à nous offrir.
L’inspiration m’avait abandonnée ces derniers mois. Pour écrire, j’ai besoin d’un environnement calme et inspirant et quand on court partout… c’est difficile. Mais ici tout était différent. L’océan m’a apaisée. L’océan m’a inspirée. L’océan m’a émerveillée. Alors, les mots ont afflué d’eux-mêmes, ils se sont bousculés et ont cogné à la porte.
J’ai rouvert ce manuscrit, celui qui traine au fond d’un dossier depuis des années. Celui que je ne parvenais plus à écrire. L’histoire se passe à Biarritz, alors, près du phare, ça a été une évidence. J’ai eu envie d’aller au bout.
Attablée à la terrasse d’un café à Bayonne, j’ai écrit mon journal, que je n’avais pas ouvert depuis janvier. Les mots, que je peinais à trouver depuis des mois, sont venus avec une facilité déconcertante. J’avais besoin de temps, de solitude et de dépaysement.
Ces journées au Pays Basque ont été douces et créatives. J’ai écrit, écrit et encore écrit. Des pensées, des émotions, une histoire d’amour.