Pour ce périple à vélo à travers le Tarn-et-Garonne et le Lot-et-Garonne, j’étais accompagnée de Laëtitia. C’est en plein après-midi, sous un soleil de plomb, que nous avons déposé nos bagages à l’Hôtel du Commerce de Montauban. Nous avons profité de la fin de journée pour flâner dans les jolies ruelles piétonnes de Montauban, pour capturer quelques images et partager un verre sur la Place nationale.

Montauban, que dire ? Petite sœur méconnue de Toulouse, ville rose de plus petite taille, mais tout aussi charmante et solaire. Je suis tombée amoureuse de sa tranquillité, de ses briques rouges, de ses couleurs joyeuses et de toutes les bonnes ondes qu’elle irradie. En été, sur la Place Nationale, les enfants jouent dans l’eau sous le regard amusé des adultes qui trinquent. Des serveurs s’activent, des chiens aboient. C’est vivant.

Le lendemain matin, après un délicieux dîner sur la Place Nationale et une bonne nuit de sommeil, on a enfourché nos vélos et longé le Canal latéral à la Garonne pour nous diriger vers La pente d’eau de Montech, un site touristique étonnant, à la fois naturel et technique.

Il s’agit d’un ancien « ascenseur à bateaux » qui remplaçait le passage de 5 écluses successives et leur permettait donc de gagner un temps précieux. Aujourd’hui, c’est un site touristique qui propose de nombreuses activités : découverte de la Machine et de la péniche-exposition, activités sur l’eau (canoë, kayak, aviron, etc.), parcs et aires de jeux pour se détendre, promenade le long du Canal…

Lieu insolite et fascinant, j’ai aimé son histoire, ses couleurs vives et son cadre naturel apaisant.

Nous avons fait un bond en train jusqu’à Agen car le temps nous était compté et on souhaitait aussi découvrir le Lot-et-Garonne à vélo. Je peux vous dire qu’on n’a pas été déçues, quelle belle découverte !

Première surprise à Agen, la guinguette L’écluse 34, située juste après le Pont-Canal : un lieu absolument charmant et tranquille, en particulier à la tombée du jour. Un peu décontenancées par les nombreux pylônes électriques qui environnent la guinguette, on les a finalement très vite oubliés tant l’endroit est chouette et les tapas délicieuses !

Deuxième surprise à Agen, l’Hôtel des Jacobins : une grande et belle bâtisse du XIXe. On a adoré l’ambiance « maison de famille », à la décoration colorée, chic et un peu désuète.
Un endroit vraiment atypique, avec une âme - celle de son propriétaire !

Le lendemain matin, on a visité Agen sous la grisaille (le centre historique est mignon) avant de monter en selle direction Damazan !

Quel bonheur de pédaler à toute vitesse à l’ombre des platanes ! Quand je fais du vélo, la petite fille en moi renaît. J’aime sentir la vitesse et la caresse du vent, accompagnée tout au long du chemin par la mélodie des oiseaux et un immense sourire figé sur les lèvres.

Quel bonheur de croiser des champs de tournesols, de s’arrêter à une maison éclusière pour déguster une crêpe en regardant les péniches passer défiler, de s’allonger dans l’herbe sous un arbre pour reposer ses fesses endolories par les heures de vélo.

Quel bonheur de découvrir le marché des producteurs à Damazan et de passer la soirée à faire la fête avec des gens accueillants et chaleureux. Tous les mardis soir en juillet et en août, les producteurs se réunissent sur la très belle place de Damazan pour faire déguster leurs produits et leurs spécialités. Les gens se retrouvent pour boire, manger, danser, c’est un moment très joyeux et convivial.