Samedi matin, nous avons rejoint Collioure à pied en suivant le sentier du littoral, qui, comme son nom l’indique, longe la Méditerranée. Armée de mes appareils photo (on n’en a jamais trop) je suis allée découvrir la côte Vermeille !
 
Asphodèles et autres plantes, bateaux, plongeurs, pêcheurs, paysages somptueux, ruines… le sentier du littoral entre Port-Vendres et Collioure est jalonné de belles surprises et j’ai pris le temps de tout observer. De m’émerveiller des couleurs, des odeurs, du silence rompu uniquement par le clapotis nonchalant de la mer et le chant des oiseaux.

Le parcours – d’un peu moins de 6 kilomètres – est facile dans l’ensemble, le sentier est accessible et tranquille. Seule la dernière partie, celle qui rejoint le cœur de Collioure par la route, est moins agréable.

L’arrivée sur Collioure est spectaculaire. Il y a cette magnifique petite plage – presque déserte quand je suis passée en mai – et cette vue époustouflante sur la ville. Malheureusement, le clocher est en rénovation et la malédiction des échafaudages semble me poursuivre…

Après une pause déjeuner fort méritée, nous avons passé le reste de l’après-midi à découvrir les ruelles étroites et colorées de Collioure.
Collioure est un coup de cœur pour tous ceux qui la visitent et je comprends pourquoi : il est impossible de ne pas craquer pour cette ambiance méditerranéenne chaleureuse. Ce qui fait son charme ? Ses façades jaunes, oranges, rouges, ses petites ruelles très fleuries, ses échoppes d’artisans et d’artistes locaux.

Collioure respire le Sud, le soleil, la douceur de vivre. Bondée l’été, on s’y sent vraiment bien au printemps. Destination très prisée à la haute saison, j’ai trouvé que Collioure conservait malgré tout une certaine authenticité.

Et au détour d’une ruelle, il y a eu ce petit passage, qui m’a laissée bouche bée. Une habitante de Collioure, amusée, m’a dit « tout le monde fait cette tête-là en passant par ici ». Il y faisait si bon vivre… J’ai eu envie de m’installer à la terrasse de ce restaurant tapas et d’y passer tout l’été, à l’ombre de la végétation, à déguster des Spritz et à refaire le monde.

Le soir, nous avons dîné à Port-Vendres, dans un restaurant qui s’est révélé être un immense coup de cœur, le Ô 66 (malheureusement fermé depuis). Nous y sommes allés à tâtons car nous n’avons trouvé que très peu d’informations sur le net. On a été accueilli très chaleureusement. Bonne humeur, ambiance très conviviale, cuisine innovante et délicieuse. Une véritable pépite !

Dimanche matin, nous sommes partis à la conquête des vignobles et du patrimoine autour de Collioure. Notre itinéraire : l’ermitage Notre-Dame de Consolation, le Col de Molto, le Fort Saint-Elme, puis redescente par le Moulin de Collioure. Une boucle de 10 kilomètres, un peu musclée par moments à cause des côtes peu ombragées, mais qui offre des panoramas somptueux.

On a eu chaud, très chaud. On a pris des coups de soleil. On a eu peur de manquer d’eau.
Mais waouh. C’était l’aventure, c’était incroyable et je le referai sans hésiter. Pour ce sentiment d’accomplissement que j’ai ressenti quand j’étais tout là-haut et que mer et montagnes s’étendaient sous mes yeux à perte de vue, pour ce moment de communion avec la nature, pour les parfums fleuris et variés qui m’ont accompagnée (je suis de celles qui mettent leur nez dans toutes les fleurs en criant « hum ça sent boooon »), pour les paysages époustouflants…

Collioure est une merveille de la côte Vermeille (oui je sais, elle est facile). Une destination incontournable du Sud. Je crois que le mois de mai est l’un des meilleurs moments pour la visiter : peu de monde, du soleil mais sans canicule, des odeurs et des couleurs printanières incroyables.